Vincent Elbaz
Vincent Elbaz fréquente le Cours Florent et se produit dans plusieurs spectacles. Il rejoint Romain Duris et Élodie Bouchez dans Le Péril jeune, la comédie générationnelle culte de Cédric Klapisch qui le dirige à nouveau dans Peut-être et Ni pour ni contre (bien au contraire). Après Le Plus bel âge de Didier Haudepin et Enfants de salaud de Tonie Marshall, il connaît un immense succès public avec les comédies Les Randonneurs de Philippe Harel, pour lequel il est nommé au César du Meilleur Espoir Masculin, et La Vérité si je mens ! 1 et 3 de Thomas Gilou. Lauréat du Prix Jean-Gabin, il surprend dans Petits Désordres amoureux d’Olivier Péray, amuse dans Grève party de Fabien Onteniente ou Quasimodo d’El Paris de Patrick Timsit et émeut dans Un pur moment de rock’n roll de Manuel Boursinhac.
On le retrouve dans Le Sourire du clown, Nag la bombe ou encore La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa. Après Absolument fabuleux, il est remarqué dans la comédie dramatique chorale de Michel Blanc Embrassez qui vous voudrez, puis dans Rue des plaisirs de Patrice Leconte et Un monde presque paisible de Michel Deville.
Il donne la réplique à Marion Cotillard dans Ma vie en l’air de Rémi Bezançon et se plonge dans l’univers du rap avec Dans tes rêves. Dirigé par Bruno Podalydès dans Le Parfum de la dame en noir, d’après Gaston Leroux, et Olivier de Plas dans Tel père, telle fille, il se voit confier le premier rôle du film musical d’Alain Berliner J’aurais voulu être un danseur. Il intègre le Gang des postiches dans Le Dernier gang et retrouve Philippe Harel dans Les Randonneurs à Saint-Tropez et Bruno Podalydès dans Bancs publics (Versailles Rive-Droite). Il interprète un père irresponsable dans Tellement proches du tandem Éric Toledano et Olivier Nakache, un bandit sans envergure dans Sweet Valentine d’Emma Luchini et le frère de Patrick Bruel, Pascal Elbé, Éric Caravaca et Mathieu Delarive dans Comme les cinq doigts de la main d’Alexandre Arcady.
Membre du GIGN dans L’Assaut, il tourne à l’international Les Recettes du bonheur de Lasse Hallström et incarne un habitué des petites combines dans Je compte sur vous de Pascal Elbé. Il joue par ailleurs dans Amis publics d’Édouard Pluvieux, Primaire d’Hélène Angel, Il a déjà tes yeux de Lucien Jean-Baptiste et Tout là-haut de Serge Hazanavicius. Quadragénaire immature dans Daddy cool, il excelle en macho dont le monde s’inverse dans Je ne suis pas un homme facile. Il rejoint le prestigieux casting de la comédie décalée de Pierre Salvadori En liberté ! et devient escort boy dans Andy de Julien Weill, dont il est également co-scénariste.
Sur le petit écran, Vincent Elbaz prête ses traits à D’Artagnan dans la production D’Artagnan et les Trois Mousquetaires, diffusée sur TF1, et incarne le héros de la série d’action No Limit, produite par Luc Besson. On le remarque également dans City on a Hill, Tout le monde ment, Syndrome E, BRI et Les Espions de la terreur.
Sur les planches, il joue Carlo Goldoni, Rainer Werner Fassbinder et Pierre Aknine. Nommé à la fois aux Molière de la Révélation Masculine et du Comédien dans un Second Rôle pour la pièce de Terry Johnson Hysteria, il bouleverse aux côtés de Cristiana Reali dans le drame Good Canary de Zach Helm, mis en scène par John Malkovich au Théâtre Antoine.
Au cinéma, on le retrouve ce mois-ci aux côtés de Pierre Niney et Blanche Gardin dans Le Livre des solutions de Michel Gondry et prochainement dans le nouveau film d’Alix Delaporte Vivants, présenté au dernier festival de Venise.