Marie Gillain

Révélée sur grand écran en adolescente rebelle face à Gérard Depardieu dans Mon père, ce héros, pour lequel elle reçoit une nomination au César du Meilleur Espoir Féminin, Marie Gillain incarne ensuite le rôle-titre de L’Appât pour Bertrand Tavernier, drame criminel inspiré d’un fait divers, lauréat de l’Ours d’Or à Berlin.

Récompensée pour ce film du Prix Romy-Schneider et de nouveau nommée aux César, elle part en Italie tourner aux côtés d’Isabelle Huppert et Jean-Hugues Anglade Les Affinités électives des Frères Taviani, d’après Johann Wolfgang von Goethe. Sa prestation est saluée du Swann d’Or de la Meilleure Actrice à Cabourg.

Elle donne la réplique à Daniel Auteuil dans le film de cape et d’épée de Philippe de Broca Le Bossu qui lui vaut une nomination au César de la Meilleure Actrice. Dirigée par Ettore Scola dans Le Dîner, elle tourne la fresque historique du cinéaste italo-turc Ferzan Özpetek Le Dernier Harem.

Elle incarne des personnages de comédies, dans Absolument fabuleux de Gabriel Aghion avec Josiane Balasko et Nathalie Baye, Barnie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche avec Fabrice Luchini, Tout le plaisir est pour moi d’Isabelle Broué, Ma vie n’est pas une comédie romantique de Marc Gibaja avec Gilles Lelouche, La Très Très Grande Entreprise de Pierre Jolivet avec Roschdy Zem et Jean-Paul Rouve.

Elle retrouve Bertrand Tavernier dans Laissez-passer et rencontre Cédric Klapich qui lui offre le premier rôle de Ni pour ni contre (bien au contraire) avec Vincent Elbaz. Elle est la sœur d’Emmanuelle Béart de Karin Viard dans L’Enfer de Danis Tanović, puis rejoint l’univers du polar avec Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier, d’après Fred Vargas.

Épouse de Guillaume Canet dans La Clef de Guillaume Nicloux, elle prête ses traits à une résistante durant l’Occupation dans Les Femmes de l’ombre de Jean-Paul Salomé avec Sophie Marceau. Elle incarne la soeur de Gabrielle Chanel dans Coco avant Chanel d’Anne Fontaine.

Prisonnière du surendettement dans Toutes nos envies de Philippe Lioret où elle a pour partenaire Vincent Lindon, rôle magnifique pour lequel elle est de nouveau nommée aux César de la meilleure actrice, elle tient le rôle d’une veuve qui reprend son destin en main durant les années 1920 dans Landes.

On la retrouve dans Valentin Valentin de Pascal Thomas, Mirage d’amour avec fanfare, écrit par Bernard Giraudeau, Mystère ou encore Goliath de Frédéric Tellier. Elle est récemment applaudie dans les comédies Les Cadors et Les Choses simples.

À la télévision, elle travaille entre autres avec Jacques Doillon et Laurent Tuel. Récompensée à La Rochelle pour son rôle bouleversant dans le téléfilm À la folie, d’Andrea Bescond, elle est remarquée dans les séries Souviens-toi, Speakerine et Délits mineurs. Sur les planches, Marie Gillain interprète Le Journal d’Anne Frank pour lequel elle se voit décerner le Molière de la Révélation Féminine.

Dirigée par John Malkovitch dans Hysteria de Terry Johnson, elle connaît un triomphe, en compagnie de Nicolas Briançon, au Théâtre Tristan-Bernard dans la pièce satirique de David Ives La Vénus à la fourrure.

Son interprétation audacieuse et troublante lui vaut le Molière de la Comédienne dans un Spectacle de Théâtre Privé. Après Lapin blanc, joué à Bruxelles, elle rejoint le Théâtre du Petit Saint-Martin
avec Constellations de Nick Payne.

Elle reçoit une nouvelle nomination aux Molière cette année pour la pièce Sur la tête des enfants, écrite par Salomé Lelouch.

À l’affiche, depuis avril dernier, de Quand tu seras grand d’Andréa Bescond et Éric Métayer, elle incarne une chaleureuse mère de famille dans Le Petit Blond de la Casbah d’Alexandre Arcady, adapté de son récit autobiographique, qui sortira dans les salles le 15 novembre.

Elle est attendue prochainement dans Maria de Jessica Palud et Je ne me laisserai plus faire, le premier film en solo de Gustave Kervern. Elle tournera avec Elie Chouraqui et Kad Merad au printemps prochain et enchainera ensuite le premier film d’Hélène Médigue ‘Une place pour Pierrot’ avec Grégory Gadebois