Aure Atika
Dirigée par Jeanne Moreau à neuf ans dans L’Adolescente, Aure Atika poursuit des études de droit à Panthéon-Assas et d’art à l’École du Louvre avant de se tourner définitivement vers le cinéma. Elle tient le rôle principal de Sam suffit de Virginie Thévenet. Elle rejoint le casting cinq étoiles de La Vérité si je mens ! de Thomas Gilou qui obtient un immense succès public, devient culte et connaît deux suites à l’accueil tout aussi triomphal. Elle joue par ailleurs dans Vive la République ! d’Éric Rochant et participe au tournage de La Faute à Voltaire, le premier long métrage d’Abdellatif Kechiche qui lui vaut le Prix d’Interprétation au Festival Premiers Plans d’Angers. Elle travaille avec Émilie Deleuze dans Mister V. et tourne sous la direction d’Avi Nesher Au bout du monde à gauche. Sollicitée par Nicolas Boukhrief pour le film d’action Le Convoyeur, et par Gaël Morel pour Le Clan, elle joue aux côtés de Romain Duris dans De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard, récompensé par huit César, et de Roschdy Zem dans Ten’ja d’Hassan Legzouli. Elle incarne la princesse Al Tarouk face à Jean Dujardin dans OSS 177 : Le Caire, nid d’espions, la comédie d’espionnage iconique de Michel Hazanavicius et connaît également le succès avec Comme t’y es belle ! de Liza Azuelos. Dirigée par Marc Fitoussi dans son court métrage Bonbon au poivre, elle retrouve le cinéaste dans La Vie d’artiste, son premier long métrage, puis Copacabana où elle donne la réplique à Isabelle Huppert. Après Vent mauvais, Les Insoumis ou encore Versailles, le premier film de Pierre Schoeller, elle travaille avec le Canadien Ken Scott dans Les Doigts croches. On la retrouve dans Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé, pour lequel elle est nommée au César de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle ou Le Skylab de Julie Delpy. On la remarque par ailleurs dans les films Nesma, pour lequel elle remporte le Trophée Francophone de l’Interprétation Féminine, Papa Was Not a Rolling Stone, Tout pour être heureux ou encore L’Un dans l’autre. Dirigée par le cinéaste algérien Karim Moussaoui dans En attendant les hirondelles, elle joue aux côtés de Franck Dubosc dans 10 jours sans maman et 10 jours encore sans maman, puis de Sandrine Bonnaire dans Voir le jour de Marion Laine.
À la télévision, Aure Atika travaille aux côtés de Gaël Morel, Marie Vermillard, Stéphane Giusti, Michael Caton-Jones, Émilie Deleuze, Jérôme Cornuau… et notamment dans la série anglo-américaine multi-primée The Night Manager realisée par Susanne Bier aux côtés de Tom Hiddleston et Hugh Laurie.
Au théâtre, elle joue Gamines, pièce écrite et mise en scène par Sylvie Testud, Le Plan B. d’Andrew Payne, L’Amour, la mort, les fringues de Delia et Nora Ephron sous la direction de Danièle Thompson, ou encore L’Éveil du chameau de Murielle Magellan.
Comme réalisatrice, elle signe les courts métrages À quoi ça sert de voter écolo ?, Prix de la Fondation Beaumarchais, De l’amour, récompensé à Cabourg, et On ne badine pas avec Rosette, présenté à la Semaine de la Critique dans le cadre des vingt ans de l’Adami.
Comme autrice, elle publie chez Fayard Mon ciel et ma terre, un premier roman bouleversant lauréat du Prix Grand Public de La Coupole.
Fille de Françoise Fabian dans Rose d’Aurélie Saada, elle est récemment remarquée au cinéma dans La Maison d’Anissa Bonnefont et Un coup de maître de Rémi Bezançon.